FLASH INFO – Surpris en train de mettre le feu à des véhicules, dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 novembre 2022, dans le quartier de l’Arlequin, à Grenoble, un homme de 39 ans a aspergé d’essence les policiers tentant de l’interpeller, avant de les menacer en brandissant un chalumeau. L’individu a finalement pu être maîtrisé, avant d’être placé en garde à vue, puis en détention provisoire. Il sera jugé en janvier 2023.
Des policiers de la Brigade anticriminalité (Bac) de Grenoble, en surveillance dans le quartier de l’Arlequin, ont connu une belle frayeur dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 novembre 2022. Alertés par un passant, vers minuit, ceux-ci ont surpris un individu en train de mettre le feu à plusieurs véhicules. Lorsqu’ils ont tenté de l’interpeller, ce dernier les a « aspergés copieusement » d’essence, relate la Direction départementale de la sécurité publique de l’Isère (DDSP 38).
Des policiers tentant d’interpeller un individu en train d’incendier des voitures ont été aspergés d’essence, puis menacés avec un chalumeau. © Elias Muhlstein – Place Gre’net
L’homme a ensuite brandi un chalumeau devant eux en essayant de l’actionner, tout en se débattant. Mais les policiers ont finalement réussi à le maîtriser et à l’interpeller, avant de le placer en garde à vue. Cela n’a toutefois pas empêché l’incendiaire de détruire quatre voitures, totalement brûlées, tandis que deux autres véhicules ont été endommagés par les flammes.
Il a déposé des messages sur les pare-brise des voitures pour avertir de son intention
Alcoolisé, l’individu, âgé de 39 ans, « ne semblait pas jouir de toutes ses facultés mentales », selon la DDSP. Avant de passer à l’acte, celui-ci avait ainsi « apposé un document A4 sur les pare-brise des véhicules en stationnement pour avertir les propriétaires de son intention d’incendier leurs voitures ».
Dans cette affaire, le mis en cause a été poursuivi devant le tribunal correctionnel selon la procédure de comparution à délai différé, pour « destruction par incendie de véhicules », « violences sur fonctionnaires de police » et « rébellion », indique le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant. Il a été placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement, prévu le 18 janvier 2023.
