FOCUS - Le Département de l'Isère organisait une visite de son laboratoire vétérinaire situé à Grenoble, le vendredi 3 février 2023. Objectif? Mieux faire connaître un établissement qui œuvre pour la lutte contre les maladies animales et pour la sécurité alimentaire. Et pourquoi pas, au passage, susciter des vocations.
"Peu de gens connaissent le laboratoire vétérinaire. Son importance est peut-être inversement proportionnelle à sa notoriété". C'est par ces mots que Jean-Pierre Barbier, président du Département de l'Isère, a débuté sa visite du laboratoire vétérinaire départemental, le vendredi 3 février.
Situé avenue Saint-Roch à Grenoble, non loin de l'hôtel de police ou du Musée de la Résistance, le site est en effet discret et pour le moins méconnu du grand public. Deux raisons pour lesquelles le Département souhaitait le faire connaître.
Le laboratoire est en effet le seul établissement public de ce type en Isère, et tous les départements n'en disposent pas, a souligné Jean Papadopulo, vice-président du Département en charge de la Santé animale. "Il y a des départements qui n'en ont plus, ou travaillent ensemble sur des échelles importantes", a rappelé l'élu.
Cela dit, l'Isère n'échappe pas totalement à la mutualisation puisque le laboratoire vétérinaire de Grenoble s'est lui-même rapproché depuis plusieurs années avec celui de la Savoie, logiquement situé à Chambéry.
Le laboratoire vétérinaire en première ligne face aux virus
Un laboratoire vétérinaire pour quoi faire? Ses activités principales se répartissent en deux pôles – la santé animale et la sécurité alimentaire – tous deux détaillés par son directeur Thomas Rambaud. Le pôle santé animale concerne les élevages isérois, mais aussi les animaux sauvages. Le but? Réaliser des prélèvements et des analyses sur les animaux, vivants ou morts, pour attester de la présence ou non des virus dont ils peuvent être porteurs.
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