FLASH INFO – La grippe aviaire, ou influenza aviaire, continue de marquer de sa présence le territoire isérois. Alors qu’au mois de novembre 2022, la Métropole de Grenoble passait en « niveau de risque élevé », ce sont maintenant 13 communes de l’Isère qui font l’objet de la mise en place d’une zone de contrôle temporaire (ZCT), comme en informe la préfecture de l’Isère par un communiqué en date du 11 janvier 2023.
Les raisons de cette mesure de zone de contrôle temporaire ? « Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été identifié le 11 janvier 2023 sur des mouettes retrouvées mortes à Lyon et Saint-Genis-Laval », expliquent les services de l’État. Or, le virus est « est particulièrement contagieux et pathogène », et « persiste et reste actif principalement dans les fientes et les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées ».
C’est pourquoi les communes du Rhône, de l’Isère et de l’Ain se situant dans un rayon de 20 kilomètres autour des lieux de découverte des mouettes contaminées sont placées sous ZCT. En Isère, celle-ci concerne Chasse-sur-Rhône, Cluzelles, Janneyrias, Luzinay, Pont-Évêque, Saint-Just-Chaleyssin, Septème, Serpaize, Seyssuel, Valencin, Vienne, Villette-d’Anthon et Villette-de-Vienne.
La zone de contrôle temporaire prévoit un renforcement de la protection des élevages de volailles et des palmipèdes. Notamment autour de mesures de « biosécurité », avec mise à l’abri des animaux et limitations des entrées dans les élevages, ou surveillance des élevages de canard avec des analyses de laboratoire. « La ZCT pourra être levée après un délai d’au moins 21 jours si aucun nouveau cas d’influenza aviaire n’est apparu », indique la préfecture.
Il est pour l’heure demandé de ne pas s’approcher des oiseaux sauvages, et plus particulièrement dans une zone de contrôle temporaire. De plus, « les mortalités anormales d’oiseaux ou les signes cliniques anormaux sont à déclarer sans délai au vétérinaire de l’élevage et/ou aux services vétérinaires de la DDPP de l’Isère ». La préfecture rappelle pour conclure que la consommation de produits alimentaires à base de volaille ne constitue pas de danger pour l’humain.