FLASH INFO – La métropole de Grenoble passe en « niveau de risque élevé » face à la grippe, ou influenza, aviaire. Le nombre de foyers de la maladie progresse sur le territoire national, avec des apparitions en Auvergne-Rhône-Alpes dans l’Ain, l’Ardèche, la Loire et l’Allier, expliquent les services de l’État. Avant de préciser qu’à ce jour, aucun cas n’a été détecté en Isère.
« Le passage en niveau de risque “élevé” accentue l’arsenal de protection des élevages avicoles et généralise les mesures de prévention », indique la préfecture de l’Isère. Pour éviter la propagation de la grippe aviaire, les volailles doivent ainsi être mises à l’abri sur l’ensemble de la métropole. Avec encore « obligation de bâcher les camions transportant des palmipèdes de plus de 3 jours », et « interdiction de rassemblements de volailles ».
En ce qui concerne les activités de chasse, « seuls sont autorisés le transport et l’utilisation d’appelants par les détenteurs de catégorie 1 (détenteurs de moins de 15 appelants); les mouvements des gibiers à plumes sont soumis à conditions (examen clinique et, pour les anatidés, dépistage virologique) [et] interdiction des lâchers d’anatidés », décrit encore la préfecture.
Les volailles et volatiles doivent être mis à l’abri en Isère pour éviter la propagation de la grippe aviaire. © Augustin Bordet – Place Gre’net
Les parcs zoologiques ont, pour leur part, obligation de faire vacciner les oiseaux ne pouvant être mis à l’abri. Enfin, les compétitions de pigeons voyageurs sont interdites jusqu’au 31 mars 2023. Attention, insistent encore les services de l’État : les mesures de renforcement de la vigilance face à la propagation de la grippe aviaire s’appliquent aussi aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour ou d’ornement.
« Les agents de la DDDP1direction départementale de la protection des populations. seront amenés à réaliser des contrôles sur le respect des mesures applicables du fait de l’élévation du niveau de risque », fait savoir la préfecture. Avec « réduction des indemnisations en cas de non-respect par les éleveurs des règles en vigueur » à la clé. Pour rappel, la consommation de produits alimentaires à base de volaille ne présente pas de danger pour l’homme.