FOCUS - Si le marché de l'immobilier 2022, vu par les promoteurs immobiliers au travers de la FPI Alpes, présente quelques points de stabilité sur la métropole de Grenoble, il n'en est pas moins marqué aussi par une forte hausse des prix moyens au mètre carré ou des crédits immobiliers. De quoi peser sur l'activité comme sur la motivation des acheteurs. Et ne pas favoriser l'optimisme pour 2023.
Une année 2023 compliquée pour les promoteurs immobiliers? C'est ce que redoute Vincent Davy, président de la FPI3Fédération des promoteurs immobiliers. Alpes, qui dressait mercredi 25 janvier 2023 le bilan de l'année écoulée sur le territoire de la métropole de Grenoble. Un bilan qui, toutefois, ne présente pas que des données négatives, et démontre au contraire une relative stabilité du marché métropolitain.
Premier élément: la Métro s'en sort mieux que les autres métropoles de la région. Certes, le volume de réservations a baissé de 11 % entre 2021 et 2022, mais cette baisse est contenue, comparée à celle observée sur les métropoles de Chambéry (- 24 %) ou d'Annecy (- 30 %). De plus, Grenoble est la seule métropole à afficher une hausse par rapport à 20194Autre année de référence, car année pré-Covid. (+ 1,5 %), quand les autres territoires enregistrent une baisse comprise entre - 10 et - 47 %.
Des points de stabilité en 2022
En 2022, ce sont ainsi 1020 réservations immobilières qui ont été réalisées sur la métropole grenobloise, contre 1203 en 2021. Qui était, rappelle Vincent Davy, "une très bonne année". "Nous sommes en augmentation par rapport à 2020 [924 réservations] et au-dessus des mille réservations. C'est donc une année standard, classique, avec une stabilité du marché", commente le président de la FPI Alpes.
Stabilité encore pour ce qui concerne l'offre. Les mises en vente – soit le moment où le promoteur lance son offre sur le marché –, s'élèvent à 1131 en 2022, contre 1137 en 2021, alors qu'elles n'étaient qu'au nombre de 910 en 2020, année marquée par la Covid. L'offre disponible – autrement dit les logements disponibles immédiatement – se maintient pour sa part à 1300, contre 1239 en 2021 et 1305 en 2020.
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Une réflexion sur « Hausse des prix, des crédits et des coûts… Les promoteurs immobiliers craignent une année 2023 difficile sur la métropole grenobloise »
Bien sûr. la hausse des prix peut créer des problèmes pour les promoteurs car elle peut augmenter le coût des terrains, des matériaux de construction et de la main-d’œuvre. Cela peut affecter la rentabilité de leurs projets et rendre difficile l’atteinte de leurs objectifs financiers.
Les prêts sont un aspect important du développement immobilier, et si les taux d’intérêt sont élevés ou si les options de financement deviennent limitées, les promoteurs peuvent avoir des difficultés à obtenir les fonds nécessaires à leurs projets. Cela peut entraîner des retards ou même l’annulation des développements prévus.