ÉVÈNEMENT – Never Stop : le nom du festival de hip-hop né à Saint-Martin-d’Hères donne envie de ne plus s’arrêter de danser. Du 19 janvier au 4 février 2023, la manifestation revient avec de nombreux groupes (pro ou amateurs) au cœur de sa programmation. Mais aussi de la nouveauté.
David Queiros, le maire de Saint-Martin-d’Hères, en parle comme d’une « aventure » démarrée il y a sept ans. Pour lui, pas de doute : « Chaque année, le public martinérois et de l’agglomération grenobloise témoigne de son engouement » pour le Hip-Hop Never Stop Festival.
Une nouvelle édition de l’événement démarre le 19 janvier, avec Saint-Martin-d’Hères comme le camp de base. L’Heure bleue, Mon Ciné, l’Espace culturel René-Proby, la Maison de quartier Paul-Bert et l’Espace de vie étudiante y sont étroitement associés.
Probable temps fort du festival, le spectacle Indigènes sous le drapeau évoque le rôle des soldats originaires des colonies françaises lors de la Seconde Guerre mondiale. À découvrir à l’Heure bleue de Saint-Martin-d’Hères, le 19 janvier 2023. © Boris Munger
Cette année, le festival se déploie aussi au Grand Théâtre de Grenoble, à deux pas de la place Saint-André, à l’Amphi du Pont-de-Claix et à l’ensemble La Rampe – La Ponatière d’Échirolles. « Du “seul en scène” à des pièces de groupes, de l’intime aux grands événements historiques, la programmation nous plonge dans des univers empreints de métissages pour questionner notre rapport au temps et à nos héritages », observe David Queiros.
Au programme : musique, danse et bons plans pour découvrir le hip hop
Depuis le début, le Hip-Hop Never Stop Festival s’appuie sur l’expertise de Citadanse. Cette compagnie créée en 2007 entend promouvoir les cultures urbaines. Pour cette édition 2023, la cérémonie d’ouverture propose un spectacle du collectif Break Theater. Rendez-vous à l’Heure bleue le 19 janvier à 20 heures. Indigènes sous le drapeau évoque le rôle des soldats originaires des colonies françaises lors de la Seconde Guerre mondiale.
La compagnie Zahrbat promet un temps d’échange autour de sa création Usure, à découvrir à l’Heure bleue le 28 janvier. Ses sept danseurs la présentent comme « une nouvelle ressource pour se réinventer ». © Gilles Aguilar
Le 20 janvier, à 20 heures toujours, l’Espace culturel René-Proby accueillera une nouveauté : un concert d’artistes issus de la scène locale. Sur scène : le groupe Épicerie de nuit et Jim’s, rappeur grenoblois. Au gré de ses envies, le public naviguera aussi d’un site à l’autre pour découvrir les atouts d’une programmation éclectique.
Mention spéciale pour la soirée du 24 janvier à l’Espace de vie étudiante : dès 19 heures, ce haut lieu du campus universitaire ouvrira au public une piste de danse. Le principe : une « battle endiablée » et arbitrée par DJ Goodka.
Mais il ne s’agit là que d’un échantillon du programme chanté et dansé annoncé par les organisateurs du festival. De nombreux autres spectacles s’enchaîneront, avec des solos et des prestations de groupe. Le festival a aussi prévu d’associer des groupes amateurs à sa soirée de clôture.
Envie de mieux comprendre la culture hip-hop ou de s’y essayer ? Il sera possible d’assister à des masterclass ou de participer à des ateliers d’initiation. Les amateurs d’art graphique, eux, s’intéresseront aux balades “street art”. Les 26 et 28 janvier, elles auront lieu à Saint-Martin-d’Hères et sur le campus.