FLASH INFO – Lors du dernier épisode neigeux sur Grenoble le mardi 13 décembre 2022, les critiques n’avaient pas manqué sur un retard à l’allumage de la Ville de Grenoble en matière de déneigement. Est-ce pourquoi la Ville annonce que « ses services se tiennent prêts », alors que de possibles chutes de neige sont prévues pour le mercredi 18 janvier 2023, dès 7 heures du matin ?
« La Ville est en lien constant avec Météo France afin de prévoir les épisodes météorologiques, notamment neigeux », rappelle la municipalité. Ce avant d’indiquer que ses services se mobiliseront sur les axes majeurs, mais aussi les ponts, les couloirs de bus, les places de marché et les (rares) montées de Grenoble, comme celle de la Bastille. Ceux-ci « feront l’objet de salages préventifs » dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18, puis en début de matinée.
« L’équipement est composé de camions poids lourds équipés de lames de déneigements et de saleuses autoportées et pilotées, soit 21 véhicules. Jusqu’à 400 agent-es peuvent être mobilisé-es avec les différents services de la Ville », détaille-t-elle encore. Le plan pré-établi prévoit de déneiger en priorité « les axes structurants, les pistes cyclables, les arrêts de bus et de tram [et] l’accès aux bâtiments stratégiques ».

Parc Albert-Michallon de Grenoble, sous la neige le 13 décembre 2022. Les services se « tiennent prêts » face à un possible nouvel épisode neigeux mercredi 18 janvier 2023, assure la Ville de Grenoble. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Quel sel sera utilisé ? En 2015, la Ville de Grenoble avait en effet réalisé une expérimentation autour d’un sel jugé plus écologique, sans que ses résultats n’aient finalement été rendus publics. Le “sel vert” n’avait par ailleurs pas manqué de susciter des doutes et des interrogations. Sollicitée par Place Gre’net le mardi 17 janvier, la Ville n’était pas (encore) en mesure d’indiquer avec certitude la nature du sel prévu pour équiper ses saleuses.
Les conséquences du sel de déneigement sur l’environnement n’en restent pas moins source de préoccupations. Une question qui n’a rien de nouveau, puisqu’elle faisait déjà débat au Sénat en 2010 au travers d’une question adressée au ministère de l’Écologie. Avec, en réponse, l’assurance que la dilution ou l’accumulation du sel était surveillées de près pour éviter tout dommage pour les milieux naturels.