FLASH INFO – La région Auvergne-Rhône-Alpes compterait 8,65 millions d’habitants à l’horizon 2070, contre 8,027 millions actuellement, selon les derniers chiffres de 2019. C’est ce qu’indique une projection (et non une prévision) de l’Insee, « si les tendances récentes d’évolutions de fécondité, de mortalité et de migrations se poursuivaient ».
Avec 650 000 habitants de plus en l’espace de cinquante ans, l’accroissement de la population de la région apparaît modéré, mais reste supérieur à la moyenne nationale (+ 0,15 % contre… + 0,01 % en France). « Auvergne-Rhône-Alpes fait partie des six régions métropolitaines dont la population augmenterait d’ici 2070″, note par ailleurs l’Insee. Elle se classerait même en deuxième position derrière l’Occitanie.
Selon le modèle établi par l’Insee, si la courbe d’évolution de la population resterait en hausse jusque dans les années 2050, elle afficherait alors une stagnation et même une légère baisse à partir de 2056. En cause ? Alors que, à partir de 2041, seule l’attractivité résidentielle permettrait de compenser le ratio négatif entre naissances et décès (en raison du vieillissement de la population), celle-ci n’y suffirait plus à compter de 2056.
L’Ain, le Rhône et la Haute-Savoie seraient les départements “locomotives” de la croissance démographique régionale. À eux trois, ils compteraient 463 000 habitants supplémentaires d’ici 2070. L’Ain bénéficierait notamment de l’étalement urbain accru des métropoles de Lyon et de Genève, tandis que le Rhône profiterait de la jeunesse de sa population et du dynamisme des naissances sur son territoire.
Quid de l’Isère ? Le département connaîtrait une croissance démographique légèrement supérieure à la moyenne régionale, avec + 0,16 %. Une progression « portée par le solde naturel et le solde migratoire de façon équilibrée, le Nord-Isère profitant de la périurbanisation de Lyon », explique l’Insee. Soit une centaine de milliers d’habitants supplémentaires pour le deuxième département le plus peuplé de la région.