FLASH INFO – La Métropole de Grenoble annonce par voie de com­mu­ni­qué le rever­se­ment de 4,2 mil­lions d’eu­ros à l’in­ten­tion des usa­gers du réseau de cha­leur urbain. Ceci sous forme de remise sur la fac­ture du mois de novembre 2022.

Cette remise « est ren­due pos­sible par une clause exis­tant dans le contrat de conces­sion passé entre la Métropole et la Compagnie de Chauffage, qui pré­cise qu’un rever­se­ment doit avoir lieu à l’issue d’une année excé­den­taire », explique l’in­ter­com­mu­na­lité. Ce qui est le cas pour l’an­née 2021 – 2022, au cours de laquelle la CCIAG a enre­gis­tré de très bons résul­tats comptables.

D’où pro­vient l’ex­cé­dent en ques­tion ? « De la vente d’électricité pro­duite par les cen­trales de cha­leur du réseau de la Poterne et de Biomax », décrit encore la Métropole. En pro­dui­sant de la cha­leur, les deux cen­trales pro­duisent en effet éga­le­ment de l’élec­tri­cité, ensuite reven­due à EDF. Or, le prix de rachat de cette élec­tri­cité s’est révélé « très favo­rable sur la sai­son 2021 – 2022″.

La remise, via rever­se­ment, sur la fac­ture de chauf­fage des usa­gers du réseau de cha­leur métro­po­li­tain est ren­due pos­sible grâce à la revente d’élec­tri­cité pro­duite notam­ment par la cen­trale Biomax. © Lucas Frangella – Métropole de Grenoble

« Dans un contexte d’inflation, d’envolée des prix de l’énergie, d’inquiétudes et d’incertitudes donc, nous nous réjouis­sons de pou­voir appor­ter, à notre échelle, un coup de pouce aux usa­gers du réseau de chauf­fage urbain de la Métropole gre­no­bloise », déclare le pré­sident de la Métro, Christophe Ferrari. Un « coup de pouce » d’un mon­tant estimé à 50 euros pour un T3 de 70 m², sur une fac­ture annuelle de 1000 euros.

Pour Christophe Ferrari, cette remise est une « preuve que ce réseau est à la fois un amor­tis­seur et un outil stra­té­gique majeur dans la lutte contre le dérè­gle­ment cli­ma­tique, l’amélioration de la qua­lité de l’air, la pré­ser­va­tion du pou­voir d’achat des habi­tants ». Et la Métropole de rap­pe­ler que son réseau de cha­leur est le deuxième le plus impor­tant de France, avec 175 km de cana­li­sa­tions qui des­servent plus de 46 000 logements.