FLASH INFO – Le corps sans vie d’un homme de 35 ans a été retrouvé dans son appartement, vendredi 7 octobre 2022, dans une résidence étudiante de Corenc (Isère). Le trentenaire, décédé depuis plusieurs jours, avait reçu de multiples coups de couteau. Interpellée ce mercredi 12 octobre, la compagne de la victime, âgée de 26 ans, a été mise en examen pour « meurtre par conjoint » et placée en détention provisoire ce vendredi.
[Article publié le 11 octobre à 18 h 41, mis à jour le samedi 15 octobre 2022 à 1 h 30] Le corps sans vie d’un homme de 35 ans, poignardé à plusieurs reprises, a été retrouvé, vendredi 7 octobre 2022, dans son logement d’une résidence étudiante, à Corenc, a révélé Le Dauphiné libéré, mardi 11 octobre. Une information confirmée le même jour par le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant, qui annonce, ce vendredi 14 octobre, la mise en examen et l’incarcération de la compagne de la victime.
Ce sont les gendarmes et les sapeurs-pompiers qui ont fait la macabre découverte. Le groupement de gendarmerie de l’Isère avait été alerté vendredi dernier, en milieu de journée, par le frère de la victime, inquiet de ne plus avoir de nouvelles du trentenaire, qui ne répondait plus à ses appels et messages depuis plusieurs jours.
Des traces de lutte et de sang dans l’appartement et un couteau au pied du corps
Devant ce silence « très inhabituel », relate le quotidien régional, les gendarmes ont décidé d’effectuer une « vérification de routine ». Ils se sont donc rendus chez cet homme, qui occupait une chambre dans la résidence étudiante du Charmeyran, sur les hauteurs de Corenc. Mais en frappant à la porte, ils n’ont eu aucun signe de vie apparent. Personne n’est venu leur ouvrir.
Appelés en renfort, les sapeurs-pompiers ont immédiatement ouvert la porte, avant de pénétrer dans le logement où ils ont découvert le corps du trentenaire gisant sur le sol et visiblement décédé depuis plusieurs jours. Et ce, dans un appartement sens dessus dessous, avec « des traces de lutte (…), des objets renversés sur le sol et des traces sanglantes sur les murs », décrit Le Dauphiné libéré. Mais aussi « un couteau au pied du cadavre », indique le procureur.
Selon l’autopsie, l’homme a été tué de plusieurs coups de couteau
Le parquet de Grenoble a alors ouvert une enquête pour meurtre, confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Meylan, qui a aussitôt bouclé les lieux. Le médecin légiste appelé sur les lieux a immédiatement « relevé sur le corps plusieurs coups de couteau », précise le magistrat.
L’autopsie réalisée le lendemain a quant à elle mis en évidence « de multiples coups portés avec couteau dont certains mortels, d’autres de défense », ajoute Éric Vaillant. Quid du mobile ? Très vite, les gendarmes meylanais en sont venus à soupçonner la compagne de la victime, qui a rapidement été recherchée.
« Elle a reconnu les faits mais indique avoir agi en légitime défense, thèse que le nombre de coups portés et certains témoignages conduisent à infirmer. »
La jeune femme, âgée de 26 ans, a finalement été interpellée, ce mercredi 12 octobre, et placée en garde à vue. « Elle a reconnu les faits mais indique avoir agi en légitime défense, thèse que le nombre de coups portés et certains témoignages conduisent à infirmer », explique le procureur de la République.
Déférée devant une juge d’instruction de Grenoble, ce vendredi 14 octobre, la suspecte a été mise en examen pour « meurtre par conjoint ». Elle a ensuite été placée en détention provisoire.