FLASH INFO – Le corps sans vie d’un jeune homme de 24 ans, de nationalité kenyane, a été découvert dans un logement d’une résidence étudiante d’Echirolles, ce vendredi 5 novembre 2021. Les pompiers et la police avaient été appelés sur les lieux, alertés par une femme inquiète de ne plus avoir de nouvelles du locataire. La thèse criminelle est désormais privilégiée par les enquêteurs, l’autopsie réalisée ce lundi 8 novembre ayant révélé une fracture du crâne importante.
[Mis à jour le 8/11/2021] Macabre découverte, ce vendredi 5 novembre 2021, dans la résidence étudiante « Campus des sciences de Grenoble », à Echirolles. Alertés en fin de matinée par une femme inquiète de ne plus avoir de nouvelles d’un locataire depuis un mois, les pompiers et la police se sont présentés vers 13 heures devant son logement, relate le parquet de Grenoble.
C’est en poussant la porte de l’appartement qu’ils ont découvert son cadavre. Le jeune homme, âgé de 24 ans et de nationalité kenyane, gisait sur le sol de la chambre, allongé sur le dos.
Des traces de coups sur le corps et des tâches de sang sur le sol
D’après la Direction départementale de la sécurité publique de l’Isère (DDSP), la victime était entièrement nue et son corps présentait des traces de coups. Des tâches de sang étaient également visibles sur le sol, d’après la police, qui indique que l’appartement semblait avoir été fouillé.
Dans un premier temps, selon le parquet, « l’examen du corps par le médecin légiste n’avait pas permis de déterminer l’intervention ou non d’un tiers dans le décès, ni même les causes de celui-ci car le corps était déjà en cours de putréfaction ». Le décès pourrait ainsi « remonter à plusieurs jours ».
L’autopsie révèle une fracture de crâne indiquant un possible meurtre
Mais l’autopsie réalisée ce lundi 8 novembre 2021, au matin, a révélé de nouveaux indices confortant la piste criminelle. Le médecin légiste a en effet « constaté une fracture du crâne importante qui indique que le décès est probablement imputable à un tiers », précise le procureur de la République Éric Vaillant.
Le parquet a donc décidé ce lundi de confier l’enquête sur ce possible meurtre au service de police judiciaire de Grenoble.