FLASH INFO – Stéphane Gemmani persiste et signe. Après avoir appelé à des « États généraux de la sécurité » en 2017, puis réitéré son appel en milieu d’année 2020, le conseiller régional d’opposition grenoblois s’adresse au président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, pour remettre son idée sur le tapis.
« Quand l’insécurité progresse dans une ville, c’est la solidarité de celles et ceux qui en ont le plus besoin qui se retrouve encore la plus lésée », écrit Stéphane Gemmani dans son courrier. En rappelant une « réalité […] décrite au quotidien par nos concitoyens » : « Le quartier dans lequel on se sent menacé. Des adolescents qui dysfonctionnent. La peur de jeunes filles d’être interpellées, voire menacées ».
Face à ce constat, le conseiller régional veut « réinventer certains outils pour aider à repenser le cadre d’exercice des missions d’une sécurité de demain ». Soit des États généraux de la sécurité locale, dont il invite Laurent Wauquiez à assurer le pilotage. En impliquant les élus locaux, les travailleurs sociaux, et plus généralement les citoyens à ce travail, « pour soutenir et faciliter l’exercice des missions de nos forces de l’ordre ».
La question de l’insécurité est l’un des chevaux de bataille de Stéphane Gemmani, y compris dans son activité syndicale au sein de la Tag. L’élu assume une fois encore sa position, en expliquant vouloir « éviter toute controverse stérile et partisane sur cette thématique […] et, surtout, éviter une éventuelle instrumentalisation par certains, d’une façon ou d’une autre ».