DROIT DE SUITE – « L’Uni tente d’importer son discours de haine dans nos lycées ». C’est ainsi que l’organisation Isère émancipation lycéenne répond sur les réseaux sociaux au syndicat étudiant de droite Uni Grenoble. Qui dénonce les propositions issues d’une réunion sur la transidentité organisée au lycée Argouges en juin 2022.
Isère émancipation lycéenne rappelle dans un premier temps que le syndicat Uni ne compte pas de représentants au sein du lycée Argouges. Et estime que les mesures proposées « sont indispensables en vue de garantir aux élèves transgenres un cadre de vie sain durant leur scolarité ». Parmi les propositions : la mise en place d’un toilette « non genré » ou d’un étage d’internat mixte, ainsi que l’organisation d’une « semaine LGBT ».
« Les lycéen.nes transgenres sont placées sous la menace constante du harcèlement », juge encore l’organisation lycéenne. En affirmant que les personnes transgenres présentent un taux de suicide « 7 fois plus élevé que pour les personnes cisgenres ». Exemple récent au mois de mai 2022, avec le suicide par défenestration, dans l’enceinte de son lycée, d’un adolescent transgenre de 15 ans, rapporté (entre autres) par Le Figaro.
« Une bonne santé mentale est indispensable pour étudier dans les meilleures conditions », estime enfin Isère émancipation lycéenne. Avant de dénoncer les « logiques fascistes » du syndicat Uni. « Appeler de la prévention contre des discriminations et une ouverture vers la sexualité et l’identité de genre “propagande”1L’Uni désignait sous ce terme les interventions en milieu scolaire de l’association de prévention SOS Homophobie. est inquiétant et synonyme d’une homophobie et d’une transphobie décomplexées de la part de cette organisation », conclut-elle.