FIL INFO – Trois militants de l’Union nationale inter-universitaire (Uni), syndicat étudiant de droite, ont été agressés dans la nuit du 19 au 20 avril 2022 en centre-ville de Grenoble, aux cris de « sales fachos ». Le parquet de Grenoble indique qu’une enquête a été ouverte, alors que des voix de droite demandent la « dissolution des groupuscules d’extrême gauche ».
« De nombreux coups de poing et coups de pied nous ont été assenés aux cris de “sales fachos”. Une militante a également été étranglée ». C’est ainsi que le syndicat étudiant de droite Uni relate l’agression de trois de ses membres en centre-ville de Grenoble, dans la nuit du 19 au 20 avril 2022. Une agression partiellement filmée, dont la vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux et par le site de Valeurs actuelles.
« Masqués, certains cagoulés et vêtus de noir, des individus ont attaqué notre groupe alors qu’il sortait d’un bar », explique le syndicat. Pour qui « cette agression intervient en pleine campagne présidentielle, dans un climat national de saccages d’universités et d’atteintes aux personnes ». Le syndicat désigne par ailleurs sans hésitation « des militants d’extrême gauche » comme auteurs de l’agression.
Un appel à la « dissolution des groupuscules d’extrême gauche »
« Face à la recrudescence d’actes de violence de la part de l’extrême gauche, nous demandons à ce que le gouvernement prenne ENFIN ses responsabilités, dissolve les groupes “antifas” et sanctionne fermement les auteurs d’agressions », écrit encore le syndicat. Tandis que le membre des Républicains de l’Isère Clément Chappet adresse un courrier allant dans le même sens au ministre de l’Intérieur.
Le candidat déclaré aux législatives rappelle à cette occasion l’agression dont il a lui-même été victime lors d’une distribution de tracts à Grenoble par un partisan de la France insoumise. Et étend la question aux incendies volontaires ayant récemment touché des lignes électriques en Isère. Des « sabotages de groupuscules d’extrême gauche » favorisé, selon lui, tout comme les violences, par un « climat grenoblois » entretenu par la « complaisance » de la municipalité grenobloise.
Clément Chappet conclut en sollicitant « la dissolution de ces groupuscules d’extrême gauche qui, non contents de nuire au débat démocratique, représentent également un danger physique ». Le procureur de la République de Grenoble indique, pour sa part, qu’une enquête a été ouverte suite à l’agression des trois militants de l’Uni « pour violences en réunion suivies d’incapacité de travail n’excédant pas 8 jours ».