FLASH INFO – Une réunion sur la transidentité au lycée Argouges de Grenoble qui déboucherait sur des propositions allant à l’encontre de la neutralité du service public ? C’est la thèse soutenue par le syndicat étudiant de droite Uni, qui explique s’être procuré le (court) compte-rendu de la réunion en question.
Initiée, selon l’Uni, par des membres de l’équipe éducative à la demande de deux élèves de terminale, la réunion aurait rassemblé une douzaine de personnes et abouti à plusieurs propositions. Dont l’installation d’au moins un toilette « non genré », l’organisation d’une « semaine LGBT » avec intervention d’associations, ou la mise en place d’un étage d’internat mixte « pour permettre à celles et ceux qui ne peuvent choisir de trouver leur place ».
« Évidemment, tout cela sera financé par l’argent des Français alors même que cela contrevient à la neutralité du service public », s’agace l’Uni par voie de communiqué. Avant de demander « à ce que l’argent public ne soit pas utilisé à des fins idéologiques comme le propose le Lycée Argouges mais soit plutôt utilisé afin de permettre aux élèves d’accéder à un meilleur apprentissage ».
« Ça n’est pas la première fois qu’un établissement scolaire grenoblois est touché par ce type de propagande », écrit encore le syndicat. Qui cite pour exemple la cour « dégenrée » de l’école Clémenceau de Grenoble, formulation abandonnée depuis par la Ville. « Propagande » toujours, pour le syndicat, quand SOS Homophobie se réjouit d’être intervenu dans 3318 classes depuis l’année scolaire 2018 – 2019.
Contactés par Place Gre’net pour obtenir une réaction et des précisions de la part de l’Académie de Grenoble, les services du rectorat font savoir qu’ils sont en vacances jusqu’à la fin du mois d’août.
Une réflexion sur « L’Uni Grenoble dénonce une réunion (et ses propositions) sur la transidentité au lycée Argouges »
Qu’SOS Homophobie intervienne dans les classes est une bonne chose.
En revanche, encourager les ados à se dégenrer c’est être dérangé.…