FOCUS - Après avoir attendu qu'Éric Piolle "dissipe le malentendu" d'une suspicion de "conseiller intéressé" en qualité d'actionnaire de Raise Partner SARL, Grenoble le changement passe à la vitesse supérieure. Le collectif a envoyé, le 3 janvier dernier, une lettre au procureur de la République de Grenoble demandant l'ouverture d'une enquête. Pour les soutiens d'Alain Carignon, la matérialité des faits est "incontestable" et le délit reproché à l'édile "[leur] paraît caractérisé ».
Grenoble le changement (GLC) avait laissé, à compter du 10 décembre dernier, quinze jours à Éric Piolle, le maire de Grenoble, pour qu'il "dissipe tout malentendu" sur l'exercice de mandats en position "d'élu influent ».
En substance ? Que l'édile, qui était alors membre de la commission permanente de la Région Rhône-Alpes, apporte publiquement les preuves qu’il n’avait pas pris part à des votes intéressant directement la société Raise Partner SARL.
Société dans laquelle Eric Piolle n'a jamais caché posséder des actions et qui compte dans ses effectifs son épouse en tant que cadre supérieure salariée. Le collectif, qui soutient Alain Carignon, accuse ainsi le maire d'avoir commis un "délit grave de conseiller intéressé », au sens, précise-t-il, de l'article L 2131 - 11 du Code général des collectivités territoriales (CGCT).
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