FLASH INFO – Vive émotion à Saint-Laurent-du-Pont, alors que la directrice déléguée du centre hospitalier de la commune a trouvé devant son domicile une bombe factice mardi 28 juin. En parallèle, un tag représentant une croix gammée était découvert à proximité de l’hôpital, accompagné du nom de la directrice.
« Le parquet de Grenoble a ouvert ce jour une enquête suite à la découverte d’un cocktail Molotov factice relié à une bouteille de gaz vide », a fait savoir le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant dans la soirée du 28 juin. En indiquant que le ou les auteurs des faits encourent jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende, notamment pour « menaces de mort à l’encontre d’un chargé de mission de service public ».
Plus tôt dans la journée, le CHU Grenoble-Alpes avait réagi en apportant publiquement son soutien aux équipes du centre hospitalier, ainsi naturellement qu’à sa directrice. « À travers elle, c’est toute la communauté hospitalière qui est également touchée », estime l’hôpital grenoblois. En signe de soutien, l’inauguration du foyer d’accueil médicalisé de Saint-Laurent-du-Pont, prévue le même mardi 28 juin, a été annulée.
D’autres voix se sont fait entendre. Le président du Crif Grenoble-Dauphiné Hervé Gerbi assure ainsi la directrice de son soutien, et entend se constituer partie civile. Jean-Claude Sarter, maire de Saint-Laurent-du-Pont, et Anne Lenfant, présidente de la communauté de communes Cœur de Chartreuse, se sont également exprimés à l’occasion du conseil communautaire du 28 juin, comme le rapporte Le Dauphiné Libéré.