FOCUS – L’Association des bailleurs sociaux de l’Isère (Absise) va s’as­so­cier à plu­sieurs star­tups alpines pour pro­po­ser dans ses loge­ments de nou­velles solu­tions de rafraî­chis­se­ment. Ces inno­va­tions devront être à la fois res­pec­tueuses de l’en­vi­ron­ne­ment et des por­te­mon­naies. Une double exi­gence expri­mée lors de la ren­contre entre les dif­fé­rents acteurs qui s’est dérou­lée au Totem, jeudi 16 juin 2022.

Chercher des solu­tions de rafraî­chis­se­ment inno­vantes. Telle est l’am­bi­tion des repré­sen­tants des huit bailleurs sociaux isé­rois réunis sous la ban­nière Absise. Dans cette démarche, ces der­niers ont ren­con­tré, le 16 juin, dix star­tups alpines réunies par French Tech in the Alps sur le site du Totem. « Toutes d’Isère, sauf un Lyonnais », a pré­cisé Isabelle Rueff, enchan­tée de « tra­vailler avec des acteurs du territoire ».

L’objectif ? Améliorer les sys­tèmes de rafraî­chis­se­ment du patri­moine loca­tif Absise, tout en les ren­dant moins pol­luants et moins éner­gi­vores. Ce qui explique que ce « meet up [cette mise en réseau, ndlr] confort d’été » ait été label­lisé Grenoble Capitale verte euro­péenne. Une réflexion menée à l’occasion de la semaine natio­nale inno­va­tion HLM qui arrive à point nommé alors que le ther­mo­mètre affiche régu­liè­re­ment des tem­pé­ra­tures au-des­sus de la normale.

Des ate­liers de réflexion pour trou­ver des solu­tions de rafraîchissement

Les huit bailleurs sociaux ont pu navi­guer à tra­vers plu­sieurs ate­liers de réflexion. De la simple idée aux pro­to­types déjà conçus, ils ont pu se confron­ter à un vaste panel de solu­tions. « Nous en retien­drons cer­taines pour l’expérimentation », a expli­qué la pré­si­dente d’Absise.

Les star­tups ont pré­senté leurs solu­tions inno­vantes aux repré­sen­tants des huit bailleurs. © Justine Reynaud – Place Gre’net

Comme mot d’ordre, la notion de low tech, qui regroupe des tech­niques durables fai­sant appel à des maté­riaux et pro­ces­sus maî­tri­sables par tous. « L’objectif est de rendre les choses simples pour le loca­taire, de pro­po­ser des solu­tions tour­nées vers son confort », a ainsi rap­pelé la présidente.