FLASH INFO – « À aucun moment votre municipalité n’a fait entendre sa voix pour condamner ces violences et ces stigmatisations homophobes qui ne peuvent être acceptées ». Ainsi s’adresse l’élu d’opposition Alain Carignon au maire de Grenoble Éric Piolle, en revenant sur l’affaire des tags visant le fondateur du groupe Facebook (hostile à la majorité municipale) Saccage Grenoble.
Au mois d’avril, Mehdi Ben Fredj découvrait en effet de nombreux tags dans la rue visant explicitement le groupe en question. Leurs auteurs ? « L’ultra-gauche », estime sans ambages le principal intéressé, qui montre du doigt notamment le 38 rue d’Alembert. De nouveaux tags ont fait leur apparition au début du mois de mai, traitant nommément Mehdi Ben Fredj de « facho » et de « sale PD ».
En réaction, Alain Carignon dit attendre un dépôt de plainte de la Ville, « afin de vous désolidariser de l’action de ces nervis de l’extrême gauche qui opèrent pour l’instant en toute impunité dans la ville, privatisant l’espace public afin d’imposer leur idéologie par la force ». L’élu d’opposition ne manque pas de revenir encore sur l’agression de militants du syndicat étudiant de droite UNI.Dont les auteurs présumés, placés en garde à vue, avaient reçu le soutien d’une manifestation spontanée.
Alain Carignon désigne, une nouvelle fois, le 38 rue d’Alembert mais aussi le 106 rue des Alliés, des « locaux municipaux que vous affectez à l’extrême gauche […] qui sont par ailleurs actuellement organisés pour soutenir votre action en faveur du burkini », écrit-il à Éric Piolle. Et de conclure en l’appelant, « dans un territoire victime aussi des sabotages et incendies criminels de l’ultra-gauche, [à] participer au rétablissement de la paix publique ».