FLASH INFO – « La sécurité est un droit régalien, et ne doit pas être négociée ou au rabais ». Ainsi s’expriment les syndicats ST et CGT de la Tag, alors qu’une réunion (annuelle) de Comité de pilotage politique se tient mercredi 11 mai à la préfecture de l’Isère sur la question de la sécurité dans les transports.
L’occasion pour les deux syndicats de faire valoir, de nouveau, leurs propositions pour tenter d’améliorer la sécurité des personnels sur le réseau Tag. Et ceci, rappellent-ils, alors qu’une conductrice de la ligne de tram E a été violemment agressée au matin du 19 avril. Le syndicat Force Ouvrière, majoritaire, avait immédiatement annoncé le droit de retrait de l’ensemble des conducteurs.
Un droit de retrait que saluent ST et la CGT. Avant d’ajouter : « Cependant nous ne devons pas nous contenter d’attendre un autre drame et nous regrettons ne pas avoir profiter de cette “occasion” pour nous déplacer en préfecture ». Les deux organisations syndicales estiment en effet avoir des pistes à proposer. À commencer, toujours, par la « création d’une police ou brigade intercommunale dédiée à tous les transports de l’agglomération ».
La présence des forces de l’ordre dans les véhicules à partir de 21 heures, et dans les premiers véhicules le matin du vendredi au dimanche, est également proposée. Ou encore la mise en place de dépôts de plaintes facilitées, et la « création d’un poste d’ intervenant unique […] pour l’accompagnement des agents confrontés à des agressions ». Plus l’abandon du projet de fusion entre les services de contrôle et ceux de prévention.