FOCUS - Après une première levée de boucliers le 1er mars 2022 en réaction à l'annonce de la fermeture du centre de relation clientèle (CRC) EDF de Meylan, la CGT Énergie Isère organisait un nouveau rassemblement ce mardi 29 mars. Et pour cause : lors d'une réunion avec une délégation du personnel, la direction a confirmé la fermeture du site alors qu'elle indiquait par ailleurs à la presse que ce n'était qu'un projet. Pour le syndicat et les employés, la direction « ment aux usagers et aux salariés ».
Sur le parking attenant au bâtiment du centre de relation clientèle (CRC) téléphonique EDF situé avenue du Granier à Meylan, des syndicalistes aux couleurs de la CGT Énergie Isère s'affairent à préparer le rassemblement contre sa fermeture prévu ce mardi 29 mars 2022 à 11 heures. Seuls une quinzaine de salariés s'y rendront finalement, sur une trentaine d'agents qui y travaillent. « Nous avions prévu d'être plus nombreux mais le Covid en a décidé autrement », explique à l'assistance Céline Maschinot, déléguée CGT.
Une première levée de boucliers avait fait suite, le 1er mars 2022, à l'annonce de la fermeture par Électricité de France (EDF)1 Après les fermetures en région Auvergne-Rhône-Alpes des centres de Villefranche-sur-Saône, de l’Isle-d’Abeau, de Vichy et Chambéry.. Depuis, trois semaines se sont écoulées et les nouvelles ne sont pas bonnes, loin de là. En effet, le même jour, lors d'une réunion avec des délégués du personnel, la direction du CRC a confirmé la fermeture des portes du centre, « au plus tard d'ici six mois ». Et « la décision est bien définitive », rapporte non sans amertume Céline Maschinot, déléguée CGT.
Par ailleurs, sur le fond, rien n'a vraiment changé au plan des revendications. Ce que veulent les salariés – qui reconnaissent ne pas risquer de licenciements – c'est conserver leur avenir au sein du groupe et rester dans un service public de proximité pour répondre aux usagers. Quant à la forme, « la direction ment aux usagers et aux salariés », affirme péremptoirement la CGT. Pour preuve ? « La direction est allée jusqu'à dire aux médias que rien n'était acté alors que le dossier était passé par toutes les instances de représentation du personnel », s'indigne Céline Maschinot.
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