FOCUS – Le préfet, le procureur de la République et le maire d’Échirolles ont signé, le mercredi 9 mars 2022, le premier Contrat de sécurité intégrée de l’Isère, lors de la réunion plénière du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de la commune. Ce nouvel outil renforce le partenariat entre l’État, la Justice et la Ville pour la période 2022 – 2026. Il concrétise en effet les engagements de tous les acteurs, en mettant en place différents dispositifs et projets en matière de sécurité, justice, prévention, éducation, ou encore radicalisation.
« C’est un contrat sur lequel nous travaillons depuis l’été dernier (2021) et nous avons été la première ville de l’agglomération à postuler. » Renzo Sulli ne cachait pas sa satisfaction en ouvrant la réunion plénière du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) de la commune, ce mercredi 9 mars 2022, à l’hôtel de ville. En préambule de ce grand rendez-vous annuel, le maire d’Échirolles a en effet signé, avec Laurent Prévost, préfet de l’Isère, et Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble, le premier Contrat de sécurité intégrée (CSI) du département.
Ce mercredi 9 mars 2022, Laurent Prévost, préfet de l’Isère, Éric Vaillant, procureur de Grenoble, et Renzo Sulli, maire d’Échirolles, ont signé à l’hôtel de ville d’Échirolles le premier Contrat de sécurité intégrée (CSI) de l’Isère, pour la période 2022 – 2026. © Manuel Pavard – Place Gre’net
Proposé par l’État pour la période 2022 – 2026, ce nouvel outil permet, selon l’édile, de « réaffirmer l’engagement mutuel de la Ville d’Échirolles, des services de l’État et ceux de la Justice, et de nous inscrire dans une nouvelle dynamique de travail en entérinant des actions et ambitions pour les années à venir ». Objectif : lutter contre la délinquance sous toutes ses formes et par tous les moyens.
La Ville d’Échirolles va « continuer à déployer son système de vidéo-protection »
De fait, insiste Laurent Prévost, le CSI n’est « pas un contrat de plus ». Il vise à « faire un lien plus visible entre toutes les dimensions des politiques de sécurité et à rassembler les engagements de l’ensemble des institutions dans un document unique », ajoute le préfet. Le but n’est ainsi pas seulement d’officialiser le partenariat – déjà existant – entre les trois parties, mais bien de mettre en place des politiques et dispositifs concrets. Et ce, dans différents domaines : sécurité, justice, prévention, éducation…
Le maire d’Échirolles Renzo Sulli a rappelé l’engagement de la Ville sur les questions de tranquillité publique. © Manuel Pavard – Place Gre’net
La Ville d’Échirolles va notamment « continuer à déployer son système de vidéo-protection », indique Renzo Sulli. La commune, qui compte déjà 88 caméras actuellement, devrait ainsi en installer 32 supplémentaires en cinq ans, réparties sur 18 sites. « Nous avons aussi la volonté de renforcer encore notre police municipale », poursuit le maire, évoquant des « patrouilles mixtes » effectuées avec la police nationale.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 67 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous