FOCUS - Le parquet de Grenoble et plusieurs établissements d'enseignement supérieur grenoblois ont signé, ce 15 octobre 2021, une convention régissant la prise en charge des étudiants victimes de violences sexuelles et sexistes. De quoi définir clairement une stratégie pour la prise en compte des signalements. Mais aussi établir un système de transmission entre le parquet et la police pour les ouvertures d’enquêtes. Ce afin de mieux appréhender et prendre à bras-le-corps ce phénomène à travers des démarches structurées et réciproques.
« Depuis février 2021, j'ai comptabilisé une dizaine de signalements de Sciences Po pour des violences sexuelles, un de l'INP et un autre de l'École de management. Ils sont actuellement sous le coup d'enquêtes », a révélé ce vendredi 15 octobre 2021, Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble. Un constat qui s'inscrivait dans le cadre de la signature d'une convention de partenariat entre le parquet et plusieurs établissements d'enseignement supérieur2L’Université Grenoble Alpes (UGA), Sciences Po Grenoble, Grenoble école de management, l’Institut polytechnique de Grenoble et l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble. de l'académie de Grenoble. Mais aussi avec la Direction départementales de la sécurité publique (DDSP) de l'Isère, le Crous Grenoble-Alpes et l'association France victimes de l'Isère.
En cause ? Les signalements de violences sexuelles et sexistes (VSS) commises au préjudice d'étudiantes ou d'étudiants au sein des établissements de l'Université Grenoble-Alpes (UGA). Des signalements devant lesquels les différentes composantes de l'université se trouvaient souvent désemparées, en l'absence d'une stratégie claire et structurée. D'où l'idée de graver dans le marbre d'une convention la manière de mieux appréhender ce phénomène, dans le sillage des mouvements de libération de la parole Me too et Balance ton porc.
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