DÉCRYPTAGE - Directement concerné par le changement climatique et la transition écologique, le mouvement sportif grenoblois est appelé à se mobiliser dans le cadre de "Grenoble Capitale verte de l'Europe 2022". L'Office municipal des sports (OMS) et la Ville entendent ainsi accompagner les associations sportives dans cette démarche, notamment par le biais d'une "charte d'engagement transition 2030". Plusieurs clubs grenoblois sont par ailleurs déjà impliqués dans cet évènement, à l'image du GF38 qui organise une semaine de sensibilisation aux enjeux climatiques, à l'approche de la réception de Toulouse, ce lundi 28 février 2022.
Les images des JO d'hiver de Pékin, avec leurs pistes à la neige 100% artificielle (plus de 300 canons à neige et 185 millions de litres d'eau utilisés), n'ont pas manqué d'interpeller. Et fin 2022, la Coupe du monde au Qatar sera la première de l'histoire à se dérouler dans des stades climatisés. Deux polémiques qui illustrent une réalité : l'impact environnemental parfois très lourd du sport. Alors, bien sûr, impossible de comparer des JO ou un Mondial au quotidien d'un club local. Néanmoins, le monde du sport ne peut plus faire l'impasse sur les enjeux écologiques et climatiques. Et encore moins à Grenoble, désignée "Capitale verte de l'Europe 2022".
Éric Piolle l'a d'ailleurs rappelé le 26 janvier 2022, avant la conférence "Sport et transition écologique", organisée par la Ville de Grenoble et l'Office municipal des sports (OMS) à l'Office de tourisme. "Le sport a toute sa place dans la transition écologique", a affirmé le maire de Grenoble. "Comme toute activité humaine, il contribue aux émissions de gaz à effet de serre et peine à comprendre l'ampleur des changements à opérer." L'évènement "Grenoble Capitale verte de l'Europe 2022" constitue ainsi l'occasion parfaite pour engager sur cette voie le mouvement sportif grenoblois, fort de ses quelque 120 clubs et 70 000 licenciés.
Douze thèmes déclinés en cinquante-quatre défis dans le cadre de Grenoble Capitale verte
Le titre décerné par la Commission européenne n'est en effet pas seulement une récompense destinée à honorer les réussites grenobloises en matière de transition écologique. C'est aussi une incitation à aller plus loin, avec cinquante-quatre défis proposés, articulés autour des douze thèmes sélectionnés. "C'est notre ambition pour “Capitale verte” : comment, à partir de cette année, nous pouvons aller plus vite et nous tourner vers 2030", indique Éric Piolle.
2030, c'est justement l'horizon que se sont fixé l'OMS et la Direction des sports de Grenoble pour mener à bien l'accompagnement des associations sportives locales. Un défi, baptisé "Le sport grenoblois s'engage", auquel la conférence du 26 janvier servait de lancement officiel.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 77 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous