FLASH INFO — La personne mise en cause pour des dégradations sur des lieux de prière musulmans à Domène lundi 27 décembre et à La Mure mardi 28 décembre a été condamné à 10 mois d’emprisonnement dont 5 mois avec sursis, annonce le procureur de la République de Grenoble.
La peine s’accompagne d’une obligation de soins, et d’un interdiction de paraître dans les mosquées des deux communes concernées. Dans sa décision, rendue le 9 février 2022, le tribunal indique avoir retenu « l’altération du discernement » de la personne mise en cause. Elle a toutefois refusé de lui accorder un aménagement de peine, et donc décidé son maintien en détention.
L’individu avait été interpellé et placé en garde à vue le 28 décembre, soit quelques heures après avoir commis les faits. Le sans-domicile fixe âgé de 48 ans avait alors « tenu des propos confus qui n’ont pas permis de comprendre ses motivations réelle », écrivait le procureur de la République. Alors qu’il était présenté en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Grenoble, un délai avait été demandé pour préparer sa défense.
Le 27 décembre dans la soirée, la personne était entrée dans la salle de prières de Domène pour y renverser sur le sol le contenu d’étagères, avant de laisser un message accusant l’imam d’inciter les fidèles au terrorisme. Surpris, il avait réussi à prendre la fuite. Avant de s’en prendre à la mosquée de La Mure le lendemain matin, renversant le contenu de poubelles devant l’entrée et dégradant boîte à lettres et porte d’entrée.