EN BREF - Plus de 300 professionnels en colère des secteurs social et médico-social, tant du public que du privé, ont manifesté à Grenoble ce mardi 1er février 2022. Tous répondaient à un appel national à la grève et à la manifestation lancé par la CGT, Sud et la CNT, soutenus en Isère par l’Assemblée générale travail social en lutte. Les manifestants ont, une nouvelle fois, dénoncé leurs conditions de travail et réclamé une augmentation des salaires.
Ce mardi 1er février 2022, les « oubliés du Ségur de la santé » de l'Isère en grève et en colère sont à nouveau descendus dans la rue pour réclamer de meilleures conditions de travail et une augmentation de leurs salaires. Ils étaient ainsi plus de 300 salariés des secteurs social et médico-social à avoir répondu à un appel national à la grève et à la manifestation lancé par une intersyndicale4Sud santé sociaux, Sud collectivités territoriales, CGT santé et action Sociale, CNT santé, social et collectivités territoriales et le collectif de l’AG du travail social en lutte de l’Isère. les invitant à dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail depuis plusieurs années.
Ce « au détriment des besoins humains des personnes accompagnées, sans augmentation significative de nos rémunérations et sans reconnaissance de nos métiers et du travail accompli », insiste l'intersyndicale.
En cause, selon elle ? « Un management de plus en plus autoritaire, centré sur le chiffre et le rendement, entraînant une perte de sens insupportable ». Le résultat sur les salariés des secteurs social et médico-social ? « Des arrêts maladie, des burn-out, des ruptures conventionnelles, des démissions et des licenciements pour inaptitude », rapportent-ils.
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