EN BREF - La section grenobloise d'Amnesty international organisait, ce mardi 25 janvier 2022, un rassemblement rue Félix-Poulat à Grenoble pour dénoncer les atteintes aux droits humains du gouvernement chinois dans la région autonome du Xinjiang. Particulièrement contre les Ouïghours et d'autres minorités musulmanes qui subissent des détentions massives, des tortures et persécutions religieuses. À quelques jours de l'ouverture des Jeux olympiques d’hiver à Pékin, l'ONG redoute que la Chine n'utilise cet événement sportif de portée mondiale pour tenter d'éclipser ses exactions.
En amont des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver qui se dérouleront du 4 au 20 février 2022 à Pékin, l'organisation non gouvernementale (ONG) Amnesty international organise, ce 26 janvier 2022, une journée internationale pour dénoncer les atteintes à la liberté d’expression et aux droits humains en Chine.
Avec un jour d'avance, le groupe local de l'ONG organisait ce mardi aux alentours de midi un rassemblement rue Félix-Poulat pour dénoncer les violations des droits humains orchestrées par le gouvernement chinois. Tout particulièrement contre la communauté musulmanes des Ouïghours dans la région autonome du Xinjiang : actes de discrimination, atteintes aux libertés de religion ou d’expression, surveillance de la population, détentions massives, tortures et persécutions religieuses « largement documentées » selon l'ONG.
L'objectif de ce rassemblement ? « Porter la voix des droits humains et demander au gouvernement français de s’exprimer fortement sur le sujet ». De tels rassemblements auront ainsi lieu un peu partout en France jusqu'au 30 janvier, en amont du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies qui débutera le 28 février 2022.
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