FLASH INFO — La LPO Auvergne-Rhône-Alpes organise une campagne de financement participatif « pour protéger et restaurer les zones humides ». Et plus précisément la remise en eau de l’étang du Grand-Albert dans le Nord-Isère, une zone humide de 17 hectares « qui permettra d’accueillir des centaines d’espèces protégées ».
L’association espère récolter au minimum la somme de 30 000 euros. Presque une goutte d’eau, pourtant nécessaire, au regard des 350 000 euros que représente le coût total de la restauration de l’étang du Grand-Albert, dont 80 % dédiés aux seuls travaux. Au 19 janvier 2022, à douze jours de la fin de la collecte, la LPO avait obtenu moins de 50 % de son objectif, malgré les 175 donateurs ayant répondu présents.
La LPO organise une campagne de financement participatif pour la remise en eau de l’étang du Grand-Albert dans le Nord-Isère. © LPO Auvergne-Rhône-Alpes
Plusieurs projets sont à l’ordre du jour : la création d’une mare étanchée artificiellement de 35 m², celle d’une mare naturelle de 100 m², et la restauration d’une mare naturelle de 100 m². Sans oublier, travaux d’importance, la restauration de la digue du Grand-Albert et l’installation de l’ouvrage de gestion des eaux. À quoi s’ajoutent « l’aménagement d’une queue d’étang pour les odonates et la création d’un îlot de tranquillité pour la faune ».
« Véritables spots de biodiversité, [les zones humides] accueillent un cortège d’espèces liées les unes aux autres : plantes aquatiques, insectes, mollusques, libellules, amphibiens, oiseaux, mammifères… », rappelle la LPO. Et de tirer la sonnette d’alarme : « En soixante ans, on estime avoir perdu plus de 50% de la surface des zones humides en France : assèchement, pollution, remblais… Et la situation perdure aujourd’hui ».