FLASH INFO – Après la diffusion d’un reportage sur l’affaire du meurtre de la jeune Maëlys diffusé ce 11 janvier 2022 durant le journal de 20 heures de la chaîne TF1, le procureur général de Grenoble a demandé l’ouverture d’une enquête pour « violation du secret professionnel », a‑t-on appris de source judiciaire ce 12 janvier en début d’après-midi.
Pourquoi suspecter une violation du secret professionnel ? TF1 a diffusé « des photographies susceptibles de provenir de la procédure d’instruction » concernant l’affaire Maëlys, selon Jacques Dallest, procureur général de Grenoble. Affaire dans laquelle Nordahl Lelandais est accusé d’avoir enlevé, séquestré puis tué la jeune Maëlys âgée de 8 ans, le 27 août 2017 lors d’une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin. « Pour ces faits, Nordahl Lelandais doit comparaître devant la cour d’assises de l’Isère à compter du 31 janvier prochain », ajoute le procureur général.
Selon le magistrat, « la communication de ces photographies à un tiers non autorisé est susceptible de constituer une infraction pénale ». Aussi a‑t-il demandé au procureur de la République de Grenoble l’ouverture d’une enquête du chef de violation du secret professionnel. Considérant les faits reprochés à TF1, Jacques Dallest en appelle par ailleurs « au strict respect de la présomption d’innocence, principe fondamental de notre droit ».
Nordahl Lelandais déjà condamné à vingt ans de prison par la cour d’assises de Chambéry
Nordahl Lelandais va comparaître devant les juges pour le meurtre de Maëlys mais aussi pour deux agressions sexuelles « imposées sur des mineurs de 15 ans ». Il devra également répondre de « détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique ».
Le 11 mai 2021, Nordahl Lelandais s’est déjà vu condamné par la cour d’assises de Chambéry à vingt ans de réclusion, avec période de sûreté des deux tiers, pour le meurtre d’Arthur Noyer commis dans la nuit du 11 au 12 avril 2017 en Savoie. Son procès de déroulera à partir du lundi 31 janvier à 9 heures jusqu’au vendredi 18 février 2022 devant la Cour d’assises de l’Isère à Grenoble.