FLASH INFO — 1162 pro­cès-ver­baux déli­vrés par la police muni­ci­pale de Grenoble sur les cours Jean-Jaurès et Berriat depuis juin 2021 ? Tel est le chiffre reven­di­qué par la Ville de Grenoble, pour faire suite « à la consta­ta­tion de plu­sieurs pro­blé­ma­tiques récur­rentes ». Les amendes concernent des man­que­ments aux règles de sta­tion­ne­ment ou de circulation.

Dans le détail ? « La police muni­ci­pale a dressé 812 PV sur le cours Berriat, dont 670 de sta­tion­ne­ment, et 350 PV sur le cours Jean Jaurès, dont 296 de sta­tion­ne­ment, depuis le mois de juin 2021″, explique la muni­ci­pa­lité. Pour qui les inci­vi­li­tés mettent autant en dan­ger les pié­tons que les cyclistes ou usa­gers de trot­ti­nettes. Et qui pro­met une même mobi­li­sa­tion de la police dans les mois à venir.

Maud Tavel, adjointe en charge de la Tranquillité publique à Grenoble. © Joël Kermabon – Place Gre’net

À l’o­ri­gine de cette atten­tion toute par­ti­cu­lière ? « Les habi­tant-es ont fait remon­ter des pro­blé­ma­tiques liées au par­tage de l’espace public, notam­ment des voi­tures sta­tion­nées sur des places de livrai­son ou encore des camions de livrai­son sta­tion­nés sur des pistes cyclables Chronovélo », indique la Ville. « Nous avons entendu les habi­tant-es », com­plète l’ad­jointe à la Tranquillité publique Maud Tavel.

La ques­tion des sta­tion­ne­ments gênants n’est pas la seule à poser pro­blème en centre-ville de Grenoble. En juillet 2021, des com­mer­çants de l’a­ve­nue Alsace-Lorraine, paral­lèle au cours Berriat et per­pen­di­cu­laire au cours Jean-Jaurès, inter­pel­laient la Ville de Grenoble sur les nui­sances cau­sées par cer­tains mar­gi­naux alcoo­li­sés. Maud Tavel avait alors reconnu « un défi­cit de com­mu­ni­ca­tion ».