FOCUS - Une semaine après l'évacuation du camp de l'Alliance et de la bibliothèque occupée par une quarantaine d'Albanais et de Macédoniens, Droit au logement (Dal) et le Réseau éducation sans frontières 38 (RESF) tiennent à donner leur version des faits. La préfecture de l'Isère a en effet accusé les associations d'avoir dissuadé les familles – relogées depuis à l'hôtel – d'accepter l'hébergement d'urgence proposé. Un "mensonge" selon ces dernières, qui dénoncent la brutalité de l'intervention policière et le manque d'information de la part des autorités.
La prise en charge des familles albanaises et macédoniennes du camp de l'Alliance, conduites vers un centre d'hébergement d'urgence à Moirans, vendredi 3 décembre 2021, n'a finalement pas totalement clos la polémique. Celle-ci a ainsi rebondi ces 7 et 8 décembre 2021, par le biais de communiqués de Droit au logement (Dal) et du Réseau éducation sans frontières 38 (RESF).
Les familles albanaises et macédoniennes expulsées du camp de l'Alliance sont parties, ce vendredi 3 décembre 2021, dans un car affrété par la préfecture, vers leur lieu d'hébergement d'urgence, un hôtel situé à Moirans. © Manuel Pavard - Place Gre'net
Les deux collectifs ont en effet souhaité répondre aux accusations portées par la préfecture de l'Isère contre les militants associatifs pour leur rôle supposé lors de l'évacuation de la bibliothèque Alliance, mercredi 1er décembre. Ce jour-là, la police avait brutalement expulsé la quarantaine d'Albanais et de Macédoniens occupant le bâtiment depuis la veille au soir. Avant de procéder, conjointement avec la Ville de Grenoble, à la destruction du campement attenant.
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