FOCUS - Après avoir passé la nuit à la Maison des habitants (MDH) du centre-ville, les Albanais et Macédoniens du camp de l'Alliance ont été pris en charge par la préfecture et conduits en car dans un centre d'hébergement, à Moirans, ce vendredi 3 décembre 2021. Un répit bienvenu pour ces familles, après de longs mois de galère. En demande d'asile pour la plupart, celles-ci dormaient en effet sous la tente depuis le mois d'août, dans un campement installé dans le parc de l'Alliance. Et elle avaient été expulsées, mercredi 1er décembre, de la bibliothèque qu'elles occupaient depuis la veille.
Pour la première fois depuis de longs mois, Berat3Le prénom a été modifié et sa famille pourront "dormir dans un vrai lit" ce vendredi 3 décembre 2021. "Un lit, une douche chaude, des habits propres et ne pas être réveillé par le froid… Je ne demande pas plus pour l'instant", savoure ce père de famille albanais issu du camp de l'Alliance, quelques minutes avant de monter dans le car affrété par la préfecture.
Les familles albanaises et macédoniennes expulsées du camp de l'Alliance sont parties, ce vendredi 3 décembre 2021, dans un car affrété par la préfecture, vers leur lieu d'hébergement d'urgence, un hôtel situé à Moirans. © Manuel Pavard - Place Gre'net
Comme Berat, une quarantaine d'Albanais et Macédoniens du camp de l'Alliance ont pu prendre place dans ce bus, parti du Musée de Grenoble vers 15 heures. Direction Moirans où ces familles seront hébergées dans un hôtel, en principe au moins pour la période hivernale. La nuit précédente, toutes ont finalement pu être mises à l'abri à la Maison des habitants (MDH) du centre-ville, rue du Vieux-Temple. Une salle ouverte spécialement par la Ville de Grenoble.
Quarante-deux personnes de l'Alliance dans le car pour Moirans
Tous les occupants du camp de l'Alliance bénéficieront-ils d'un hébergement d'urgence ? Jeudi 2 décembre, Nicolas Kada, adjoint à l'action sociale, promettait en tout cas qu'il y aurait "des places pour les cinquante-sept personnes recensées" par le CCAS et les services métropolitains. Tout en rappelant que la décision finale relevait de la préfecture.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 74 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous