FOCUS - De passage à Grenoble pour un meeting le mercredi 8 décembre 2021, le candidat déclaré NPA à la présidentielle Philippe Poutou a fait le point sur son début de campagne. Entre recherche de parrainages, pour être certain de pouvoir figurer parmi les candidats officiels de 2022, et inquiétude face à la "menace" de l'extrême droite.
"Il y a besoin d'un courant politique qui critique les institutions et offre une autre façon de voir les choses". Ainsi s'exprime Philippe Poutou, futur candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle 2022, de passage à Grenoble pour une meeting devant les militants le mercredi 8 décembre. Et des rencontres avec les journalistes locaux, quelques heures auparavant.
Un meeting qui n'est que le premier, avertit le militant NPA Michel Szempruch. Qui comptait sur une belle affluence... et ne se trompait pas. Organisé dans l'amphithéâtre de la Maison du tourisme de Grenoble, le rassemblement des anticapitalistes a fait salle comble. Quitte à ce qu'une partie du public s'assoit dans les escaliers, et qu'une quarantaine de personnes soit contrainte pour sa part de rester à l'extérieur.
Philippe Poutou toujours à la chasse aux parrainages
Philippe Poutou sera-t-il vraiment candidat? S'il en a bien l'intention, l'élu bordelais rappelle que toute candidature dépend de l'obtention de 500 parrainages de maires. Pour l'heure, le parti est proche des 200... dont moins d'une dizaine en Isère, sur la centaine de communes visitées par les militants. "On ne s'inquiète pas trop mais ça ne nous rassure pas complètement. Il y a le risque encore une fois qu'on puisse ne pas y arriver", résume Philippe Poutou.
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