EN BREF – À l’occasion de la Journée mon­diale du béné­vo­lat et du volon­ta­riat, 25 asso­cia­tions isé­roises ont répondu à l’invitation de France Bénévolat Grenoble-Isère (FBG‑I), ce lundi 6 décembre 2021. Autour d’un buf­fet pré­paré par Cuisine sans fron­tière, leurs membres ont pu échan­ger sur leurs acti­vi­tés et leurs projets.

« Cette ren­contre est l’occasion de réité­rer notre sou­tien aux asso­cia­tions et de leur mon­trer que nous sommes là pour les accom­pa­gner », a rap­pelé Marie-Noëlle Pinet, pré­si­dente de France Bénévolat Grenoble-Isère (FBG‑I), avant de lais­ser la parole aux diri­geants associatifs.

FBG‑I accom­pagne une cen­taine d’associations et gère pas moins de 200 mis­sions de béné­vo­lat. Ses objec­tifs ? « Promouvoir le béné­vo­lat asso­cia­tif au ser­vice de l’intérêt géné­ral, mettre en rela­tion les béné­voles et les asso­cia­tions et accom­pa­gner les asso­cia­tions ».

Promouvoir la coopé­ra­tion entre des asso­cia­tions… concurrentes

Cette ren­contre entre les dif­fé­rentes asso­cia­tions est éga­le­ment un moyen de pro­mou­voir la coopé­ra­tion et le par­tage. Car le monde asso­cia­tif n’échappe pas au jeu de la concur­rence. D’où l’importance de choi­sir de « vivre ensemble ».

25 asso­cia­tions ont répondu à l’in­vi­ta­tion de France Bénévolat Isère (FBG‑I) pour échan­ger autour d’un buf­fet pré­paré par l’as­so­cia­tion Cuisine sans fron­tière, le lundi 6 décembre 2021. © Isaline Boiteux – Place Gre’net

Un constat par­tagé par les asso­cia­tions Oteci¹Organisation pour la trans­mis­sion d’expériences et de com­pé­tences inter­gé­né­ra­tion­nelles, Agirabcd[mfn]Association géné­rale des inter­ve­nants retrai­tés pour les actions de nos béné­voles pour la coopé­ra­tion et le développement[/mfn], Ecti²Entreprises-Collectivités ter­ri­to­riales-Insertion et Egee³Entente des Générations pour l’Emploi et l’Entreprise, regrou­pées dans la Coordination des asso­cia­tions de seniors pour le béné­vo­lat de com­pé­tences (CASBC). Ensemble, elles accom­pagnent des jeunes appren­tis grâce au men­to­rat de seniors béné­voles à tra­vers le pro­jet Ora.

Trouver la mis­sion adap­tée à chaque bénévole

Tout un cha­cun peut assez faci­le­ment faire du béné­vo­lat. Alors qu’un Français sur quatre est aujourd’­hui béné­vole au sein d’une asso­cia­tion, de plus en plus de pla­te­formes se déve­loppent d’ailleurs pour pro­po­ser des mis­sions. France Bénévolat Grenoble Isère indique, pour sa part, avoir reçu près de 800 ins­crip­tions en 2019, année qui a pré­cédé l’ar­ri­vée du Covid.

Marie-Noëlle Pinet, pré­si­dente de France Bénévolat Grenoble-Isère, le lundi 6 décembre 2021. © Isaline Boiteux – Place Gre’net

Mais pour FBG‑I, l’écoute et la dis­cus­sion res­tent le meilleur moyen d’orienter les volon­taires vers les mis­sions qui leur cor­res­pon­dront le mieux. « Nous rece­vons chaque béné­vole, de façon à lui faire pré­ci­ser ses envies », sou­ligne ainsi Marie-Noëlle Pinet. Car les domaines d’actions sont nom­breux : envi­ron­ne­ment, aide aux per­sonnes dému­nies, culture, sport, éducation…

« Il n’y a pas de pro­fil type du béné­vole. Chacun est libre de don­ner de son temps. Peu importe la durée et la fré­quence. Le béné­vo­lat est un cadeau, ça ne se refuse pas », sou­ligne Marie-Noëlle Pinet. Et bien que la crise sani­taire ait pro­fon­dé­ment bou­le­versé le monde du béné­vo­lat, la pré­si­dente n’en reste pas moins opti­miste. « Le sec­teur conti­nue d’attirer », assure-t-elle.