FOCUS - Au cours du conseil d'école de la maternelle Cornélie-Gémond le lundi 8 novembre, l'élue grenobloise Anne-Sophie Olmos aurait prédit la disparition "à moyen terme" des piscines car elles représentent "des aberrations économiques, écologiques et sanitaires". De quoi faire bondir l'opposition… tandis que la Ville de Grenoble répond sur la base de considérations très générales.
Des piscines amenées à disparaître "à moyen terme", car elles représentent "des aberrations économiques, écologiques et sanitaires". C'est ce qu'aurait déclaré l'élue de Grenoble Anne-Sophie Olmos durant le conseil d'école de la maternelle Cornélie-Gémond le lundi 8 novembre 2021. Ce que relate le compte-rendu de la réunion, rédigé par les parents délégués de l'école à l'intention des parents d'élève, de l'équipe enseignante et de la municipalité.
La phrase a de quoi surprendre alors que, dans le même temps, l'adjointe aux Sports de Grenoble Céline Mennetrier vantait le vendredi 19 novembre les investissements réalisés en faveur des piscines. Dans le détail? Pour les Dauphins: 25 000 euros pour la réfection de la palissade côté pelouse et 28 000 euros pour le changement des plaques anti-bruit. Pour Jean-Bron : 28 000 euros pour l'installation de voiles d'ombrage.
L'opposition dénonce un "nouvel obscurantisme"
La facture est encore plus salée pour Clos d'or: 540 000 euros pour le remplacement de la centrale de traitement de l'air et la "reprise complète de l'éclairage du bassin et des plages avec des Led". Enfin, des travaux à hauteur de 350 000 euros sont prévus sur 2022 pour l'installation d'un système de billettiques sur les Dauphins, Bulles d'O et Jean-Bron. Autant d'argent investi dans des piscines condamnées "à moyen terme"?
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