EN BREF — Une famille roumaine a tenté d'occuper une maison cours de la Libération à Grenoble, avant d'être évacuée par la police. Une tentative qui met en relief la situation difficile d'une famille nombreuse, sans dimension militante comme souvent lors des occupations sur l'agglomération grenobloise.
La tentative de squat a tourné court. Dimanche 22 août aux alentours de 17 heures, la police a en effet procédé à l'évacuation d'une famille roumaine qui était entrée par effraction dans une maison inoccupée cours de la Libération à Grenoble. Famille nombreuse en l'occurrence, puisque le rapport de la DDSP fait état d'une dizaine de personnes. C'est la famille propriétaire de la maison qui a sollicité les forces de l'ordre.
Une évacuation rendue possible par le fait que la maison était occupée depuis moins de 48 heures, explique à Place Gre'net une source policière. "Nous avions deux témoignages qui disaient que la maison était totalement vide vendredi soir", indique-t-elle. La maison n'est en effet pas à l'abandon: la famille l'utilise fréquemment, le jardin est entretenu, et une société de nettoyage y réalise des ménages réguliers.
Des squats "pas si rares que cela"
Ce n'est pas toujours le cas, précise encore la police nationale. "En général, les maisons ou appartements occupés de cette façon sont laissés seuls, sans suivi, et quand on nous dit que c'est squatté, les gens y sont depuis dix ou quinze jours". Dès lors, le propriétaire doit se tourner vers la justice, puis le préfet. Une procédure qui a récemment été “optimisée”, comme le rappellent dans un billet les avocats à la cour d'appel de Grenoble.
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