FLASH INFO — « La réponse d’Emmanuel Macron face au drame afghan est une honte pour la France ». Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le maire de Grenoble et candidat à la primaire écologiste Éric Piolle n’a pas mâché ses mots suite à l’allocution présidentielle concernant la (re)prise du pouvoir par les Talibans en Afghanistan.
En cause ? Si Emmanuel Macron assure que la France prendra « toute [sa] part dans le cadre d’un effort international organisé et juste », il n’en juge pas moins que « nous devons anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers importants qui mettraient en danger ceux qui les empruntent, et nourriraient les trafics de toute nature ». « Il s’en fout de tout, l’important c’est qu’il n’y ait personne chez nous », traduisait Éric Piolle quelques minutes plus tard.
« Nous devons sauver un maximum de vies », déclare par la suite l’élu grenoblois, en expliquant refuser un « tri » entre « les bons et les mauvais migrants ». « Grenoble, comme d’autres communes, est prête à accueillir aujourd’hui […] pour sauver le maximum de vies », insiste Éric Piolle. Avant d’exhorter la France et l’Europe à être « à la hauteur de cette crise incroyable ».
Une prise de position qui, sans surprise, ne plait pas à tout le monde. Et notamment à Marlène Schiappa qui renvoie l’édile… à ses piscines. « Éric Piolle n’est pas capable de venir à bout d’un groupuscule local de promotion du burkini à Grenoble mais donne des leçons de géopolitique », raille sur Twitter la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté. Et de conclure en indiquant que les services de l’État « n’ont pas attendu sa vidéo pour organiser l’accueil des réfugiés ».