DÉCRYPTAGE - Si l’élargissement de l’autoroute A480 a fait débat, les murs anti-bruit provoquent désormais leur lot de frustrations. À Berriat, les habitants déplorent leur absence, alors que le quartier des Eaux-Claires bénéficie d’un écran acoustique de dernière génération limitant le bruit et la pollution. Quant au mur anti-bruit du quartier Mistral, reconstruit plus haut et plus proche des habitations, il renforce le sentiment d'enfermement de certains riverains. Qui devront s'armer de patience avant de pouvoir admirer la «forêt urbaine» censée cacher le mur.
« Avec le bruit de l’autoroute, on ne peut plus ouvrir les fenêtres, se désespère Ariane, habitante du square des fusillés à Grenoble. Le bruit est devenu infernal depuis l’élargissement de l’A480 », poursuit-elle. Quartier Saint Bruno-Berriat, les habitants sont à cran. Tout particulièrement ceux qui habitent, comme Ariane, à proximité du quartier Bouchayer-Viallet, situé tout contre l’A480. Ils sont ainsi plusieurs centaines à subir les nouvelles nuisances sonores de l’autoroute élargie, selon les représentants de l'union de quartier.
Et la colère de ces riverains a redoublé début 2021, quand ils ont appris que le concessionnaire d’autoroute Aréa refusait toujours de construire une protection phonique sur la portion bordant la Zone d'aménagement concerté (Zac) Bouchayer-Viallet.
L'union de quartier réclame la révision du dossier