FOCUS – Candidats sur la liste iséroise de l’alliance de gauche pour le second tour des régionales, Pierre-Henri Janot, Myriam Laïdouni-Denis et Marie-Noëlle Battistel défendent la démarche d’une candidature commune. Et contestent toute “tambouille” politicienne, pour mettre en avant une volonté de maillage du territoire. Ceci avec un but commun : battre Laurent Wauquiez, accusé de « mépriser la démocratie ».
« Notre responsabilité, c’est vraiment d’intéresser les abstentionnistes, leur faire comprendre que la Région touche des compétences de leur quotidien ». Ainsi s’exprime Marie-Noëlle Battistel, députée de l’Isère et ancienne tête de liste socialiste du département pour les régionales 2021. À ses côtés, le numéro un Pierre-Henri Janot et la numéro 2 Myriam Laïdouni-Denis défendent l’alliance des trois listes de gauche pour le second tour du scrutin.
Myriam Laïdouni-Denis, Pierre-Henri Janot et Marie-Noëlle Battistel, tous trois sur la liste de l’alliance de gauche derrière l’écologiste Fabienne Grébert. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Une alliance décidée le soir même des résultats du premier tour, dimanche 20 juin. Il est vrai que l’avance de Laurent Wauquiez (43,79 %) sur Fabienne Grébert, Najat Vallaud-Belkacem et Cécile Cukierman (31,41 % à elles trois) n’incite guère à la division. Le taux d’abstention record (67,41 %) peut-il représenter un réservoir de voix suffisant au second tour pour la liste commune de gauche ? Ses représentants veulent y croire.
Laurent Wauquiez responsable de l’abstention ?
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