FLASH INFO — La « maladie du suicide ». C’est ainsi que certains surnomment l’algie vasculaire de la face, une maladie neurologique si douloureuse qu’elle pousse certains malades au suicide. Des traitements existent pourtant, mais ceux-ci sont onéreux et non remboursés. C’est pourquoi une pétition appelle le ministre de la Santé Olivier Véran à remédier à cette situation.
Lancée par une personne atteinte de la maladie, Isabelle Schaal, la pétition trouve écho en Isère avec Audrey Aronica. Mariée et mère de deux enfants, cette Meylanaise de 40 ans souffre depuis trois ans d’algie vasculaire de la face. Et décrit un véritable calvaire. « Cette maladie n’est pas humaine, aucun médicament ne soulage la forme chronique. Il nous faut absolument ces traitements », écrit-elle.
Audrey Aronica explique elle-même avoir commencé un traitement avec le médicament Emgality, qui a soulagé ses douleurs. Mais celui-ci revient à 245 eurois par mois. La pétition indique que treize pays européens vendent et remboursent les différents traitements (à base d’anticorps monoclonaux) contre l’algie vasculaire de la face. En France, malgré une homologation depuis 2018, ils sont non seulement chers, mais difficiles à se procurer.
Aujourd’hui, Audrey Aronica revendique le soutien de plusieurs parlementaires isérois : les sénateurs Frédérique Puissat et Michel Savin, ainsi que les députées Camille Galliard-Minier et Marjolaine Meynier-Millefert. La jeune femme n’oublie pas non plus les médias, tels le Dauphiné Libéré ou France Bleu, pour porter son combat. Quant à la pétition, elle affiche au 10 juin 2021 plus de 100 000 signatures au compteur.