FLASH INFO – Après deux semaines de vacances, les chiffres de contamination au Covid-19 dans l’académie de Grenoble s’avèrent faibles. Mais le risque de recrudescence de l’épidémie reste présent dans les prochaines semaines alors que collèges et lycées n’ont pas encore rouvert leurs portes.
Après avoir atteint des records début avril, les chiffres de l’épidémie de Covid-19 s’avèrent désormais faibles. Actuellement, aucune école maternelle ou primaire n’est ainsi fermée dans l’académie de Grenoble, contre quatorze établissements scolaires avant les cours en distanciel et les vacances.
Entre le lundi 26 et le jeudi 30 avril, 59 élèves ont été testés positifs au Covid-19 sur 336 722 élèves du premier degré. Du côté du personnel éducatif, huit personnes se sont révélées positives au virus sur 19 036 encadrants du premier degré.
L’Isère compte le plus grand nombre de classes fermées dans l’académie
Dans les 13 278 établissements de maternelle et de primaire que compte l’académie, 48 classes ont dû fermer leurs portes en raison de cas positifs à la Covid. Soit un pourcentage de classes fermées de 0,4 %. L’Isère en compte dix-huit, la Savoie et l’Ardèche neuf, la Haute-Savoie huit et la Drôme quatre. Pour rappel, une classe ferme dès le premier cas de contamination. « Il est largement préférable d’avoir 1% des classes de France qui ferment que d’avoir 100% des écoles fermées », a justifié le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer.
Le retour en classe va se faire de manière progressive dans les prochaines semaines, conformément au calendrier établi par le gouvernement.
Mais dans les départements les plus touchés par l’épidémie, les élèves de quatrième et de troisième auront des cours hybrides. Le retour en classe se fera ainsi en demi-jauge avec des cours à distance pour la moitié d’entre eux. Une mesure qui ne concerne pas les élèves du département de l’Isère pour le moment.
De leur côté, les lycéens reprendront les cours en demi-jauge partout en France à partir du lundi 3 mai, avec un protocole sanitaire renforcé. Cela se traduit notamment par une hausse du nombre de tests. À la mi-mai, le gouvernement assure ainsi qu’il sera en capacité de réaliser 600 000 tests par semaine.