FOCUS — Alors que le projet de fusion, ou de « rapprochement », entre Actis et Grenoble Habitat refait surface, le Collectif contre la privatisation d’Actis redonne de la voix. Et conteste une délibération votée par le conseil d’administration d’Actis, tout en regrettant de ne pas (encore) être associé aux discussions.
« C’est presque surprenant que nous arrivions autant à montrer que nous sommes toujours là. Et les premiers surpris, ce sont les élus ! ». Membre du Collectif contre la privatisation d’Actis, Patricia Ospelt ne cache pas sa fierté : après avoir été mis entre parenthèses suite à l’interruption de la procédure de rapprochement entre Actis et Grenoble Habitat, le collectif reprend aujourd’hui des couleurs, alors que le projet refait parler de lui.
Patricia Ospelt et Julie Martin, du Collectif contre la privatisation d’Actis. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Dans le viseur, notamment : une délibération votée par le conseil d’administration d’Actis, qui irrite les membres du collectif*. Délibération qui fixe le principe d’un rapprochement entre les deux bailleurs sociaux dans le cadre d’une société de coordination (Sac). Ce en attendant le choix d’un statut juridique d’ici 2023 pour « construire ensemble le nouveau bailleur du XXIe siècle », selon les mots de la présidente d’Actis Élisa Martin dans Le Dauphiné libéré.
Le Collectif conteste le vote de la délibération
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