EN BREF — Afin de contourner la décision du Conseil d'État, et son refus d'autoriser les maires à interdire les pesticides sur le territoire de leurs communes, le maire de Grenoble annonce une nouvelle mouture de son arrêté anti-pesticides... en choisissant de les traiter comme des déchets polluants.
Nouvelle mouture pour l'arrêté anti-pesticides adopté par la Ville de Grenoble au mois de septembre 2019. Suivant l'exemple de la commune de La Montagne (Loire-Atlantique), le maire de Grenoble Éric Piolle choisit de considérer les produits phytosanitaires comme des "déchets". Et de se donner ainsi toute compétence pour en interdire le rejet "hors de la parcelle à laquelle ils sont destinés".
Rassemblement des Coquelicots en 2018. Le mouvement anti-pesticides avait eu du succès auprès des Grenoblois. © Florent Mathieu - Place Gre'net
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