FOCUS – La décision de réduire un peu plus l’offre de transports publics dans l’agglomération grenobloise pour cause de crise sanitaire et financière fait bondir les écologistes. De son côté, comme au printemps, le syndicat des mobilités qui organise les déplacements dans la cuvette tâtonne toujours. Et cherche une solution pour les soignants, laissés pour l’heure au bord de la route en soirée.
La réduction des transports publics vise à s’adapter à la crise sanitaire et au couvre-feu mais aussi aux difficultés financières de la Semitag © Patricia Cerinsek
À Grenoble, l’offre de transports publics s’adapte à la crise sanitaire et au couvre-feu, mais aussi à la situation financière de la Sémitag, société qui exploite le réseau dans l’agglomération, désormais dans le rouge foncé.
Déjà réduite à 90 %, la circulation des bus et tram dans la cuvette a, depuis ce 8 février, encore un peu plus reculé pour être ramenée à 82 %.
Une offre réduite mais qui reste supérieure à la fréquentation, argue Sylvain Laval, président du Smmag, l’autorité organisatrice des mobilités sur l’agglomération grenobloise. En 2020, la fréquentation des transports en commun tournait autour de 56 %, comparé à 2019. Aujourd’hui, elle est en effet tombée à 45 %.
Une offre adaptée à la demande, au contexte sanitaire et financier ? Un coup de rabot de trop pour les élus écologistes et affiliés qui dénoncent, eux, une politique d’austérité sous prétexte de la Covid.
Une réduction de l’offre de transports publics pérenne ou provisoire ?
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