FLASH INFO — La préfecture de l’Isère annonce le lancement de la deuxième phase de sa campagne de distribution d’iode. Une campagne qui fait suite à l’extension du plan d’intervention pour les centrales nucléaires en 2019. Avec une centaine de communes iséroises dans le radar.
Pour cette deuxième phase, sont concernés les 534 300 particuliers et les 7341 établissements situés à proximité des centrales nucléaires du Bugey dans l’Ain, et de Saint-Alban et Saint-Maurice-l’Exil en Isère. Au niveau national, rappelle la préfecture, ce sont 2,2 millions de personnes qui sont classées comme zone où la prévention s’applique, et plus de 200 000 établissements publics et privés (entreprises, écoles, administrations, etc.).
La deuxième campagne s’adresse à plusieurs cas spécifiques : les foyers n’ayant pu retirer leurs comprimés d’iode durant la première campagne, les nouveaux arrivants des communes déjà couvertes qui n’ont pu en bénéficier précédemment, ainsi que les établissements recevant du public (ERP), dont les établissements scolaires. Autant de personnes invitées à se rendre dans une pharmacie partenaire, munis d’un justificatif de domiciliation.
« En cas d’accident nucléaire, la prise de comprimés d’iode stable protège la thyroïde de l’iode
radioactif qui pourrait être rejeté dans l’environnement », explique pour rappel la préfecture de l’Isère. L’iode est en effet absorbé à saturation par la thyroïde, qui ne pourra plus assimiler l’iode radioactif. Pour autant, la prise d’un comprimé doit se faire uniquement en cas d’accident… et seulement sur instruction des autorités compétentes.