REPORTAGE – Une cinquantaine d’étudiants et quelques professeurs se sont rassemblés devant le rectorat de Grenoble ce jeudi 21 janvier. L’objectif ? Pointer du doigt les conditions d’études délétères et la détresse psychologique à l’Université Grenoble-Alpes. Mais aussi dénoncer le manque de moyens alloués à l’enseignement supérieur.
Les professeurs de sport le mercredi, les étudiants le lendemain. Ce jeudi 21 janvier, une cinquantaine de personnes ont ainsi foulé le parvis du rectorat de Grenoble alors que des mobilisations similaires se tenaient dans la région, à Lyon, Saint-Étienne, Chambéry et Clermont-Ferrand. Tous réclamaient un retour des cours en présentiel et plus de moyens pour les universités.
À l’initiative de la mobilisation grenobloise : l’Union national des étudiants de France – tendance action collective (Unef-tacle), la Confédération nationale du travail jeune (CNT jeune), l’Union des étudiants communistes (UEC), L’Union des étudiant·e·s de Grenoble (UEG) et l’Union nationale lycéenne (UNL).
Un peu plus tard dans l’après-midi, Emmanuel Macron annonçait de nouvelles mesures les concernant : l’ensemble des étudiants – boursiers et non boursiers – pourraient désormais bénéficier de deux repas par jour à un euro dans les restaurants universitaires. Également envisagé : un protocole sanitaire strict qui permettrait aux étudiants de retrouver le chemin des amphithéâtres, un jour par semaine et avec une jauge maximum de 20%.
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