FOCUS – Tandis que la campagne de vaccination des plus de 75 ans se met en place progressivement, le nombre de personnes hospitalisées en Isère à cause du Covid-19 augmente légèrement. Mais les soignants sont formels : ils n’observent pas la troisième vague tant redoutée après les fêtes de fin d’année. Toutefois, la situation reste tendue et risque de perdurer. D’autant que la vaccination va au moins s’étendre jusqu’au printemps et qu’une personne atteinte du variant anglais vient d’être identifiée à Grenoble.
« On n’a pas eu la vague que l’on craignait après Noël, affirme le Pr Olivier Épaulard. Maintenant c’est trop tard pour qu’il y ait cette troisième vague. » L’infectiologue se veut rassurant. Les soignants, mis à rude épreuve en novembre, ne devraient pas connaître le même niveau d’intensité ces prochaines semaines. Mais les chiffres restent préoccupants. D’autant qu’ils sont en hausse de 10 % sur dix jours après une période de stabilisation.
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