FOCUS - La journée de la laïcité à l'école de la République s'inscrivait cette année dans un contexte particulier, suite à l’assassinat de Samuel Paty. Célébrée le 9 décembre, elle commémore l'anniversaire de la loi de séparation de l’Église et de l’État. Pour les enseignants, il a fallu repenser cet événement et inscrire la réflexion sur la laïcité et ses valeurs dans le temps long. À Échirolles, l'école élémentaire Jean-Jaurès expérimente ainsi une salle de la laïcité.
Sur les murs de la salle, s'affichent des articles de la charte de la laïcité à l'école publiée en 2013 par Vincent Peillon, alors ministre de l’Éducation nationale. Sur le tableau, figurent des mots écrits à la craie : "droits", "liberté de penser", "respect", "valeurs"... Et, scotché sur la vitre, on peut lire un exposé sur Jean-Jaurès et sa lettre aux instituteurs. La même qui a été récitée à tous les élèves de France lundi 2 novembre après l'assassinat de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie de Conflans-Saint-Honorine qui avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet publiées dans le journal Charlie-Hebdo.
Les élèves de l'école Jean-Jaurès dans la salle de laïcité. © Tim Buisson – Place Gre’net
Un moment marquant pour le corps enseignant. "On s'est adaptés au contexte, aux évènements tragiques du mois d'octobre", explique Isabelle Leduc, directrice de l'école élémentaire Jean-Jaurès à Échirolles.
Une réflexion tripartite autour de la laïcité au sein de l'école Jean-Jaurès
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