FLASH INFO – Le collectif des syndicats CGT de la culture et du spectacle de l’Isère appelle les acteurs culturels à se retrouver ce jeudi 3 décembre 2020 à 17 heures à Grenoble. Les professionnels du spectacle, durement frappés par la crise sanitaire, veulent ainsi, une nouvelle fois, exprimer leur désir de travailler. Mais aussi manifester leur colère et exposer leurs revendications.
Ainsi, après un premier rassemblement le 13 novembre dernier, le collectif donne-t-il rendez-vous place de Verdun à 17 heures aux « artistes de toutes disciplines ». Et les invite à animer « une soirée de lutte » sous la forme qui leur plaira. Notamment en explorant le thème « En ces temps sombres, plus de lumière », en référence à Georges Braque, pour lequel « l’art est une blessure qui se fait lumière ».
Pourquoi ce choix ? Parce que « nous pensons que le meilleur moyen d’être soutenus par le public c’est de lui montrer notre travail », expliquent les organisateurs.
Même si les salles restent fermées, le collectif demande à l’État « un soutien massif » pour financer des résidences, des répétitions et la préparation des spectacles en vue de leur réouverture. « Nous voulons la garantie d’un volume d’activité en 2021 équivalent à 2019, aussi bien dans la musique, le théâtre, le cirque, la danse, que dans le cinéma ou l’audiovisuel », revendique la profession.
Maintenir les droits sociaux des acteurs culturels
Autres revendications des acteurs culturels : « la garantie du maintien des droits sociaux » alors que la baisse d’activité les met en danger. Notamment l’accès aux droits à la Sécurité sociale, à l’assurance chômage, à la médecine du travail et à la protection sociale complémentaire. Les professionnels du spectacle demandent également à pouvoir travailler dans de bonnes conditions sanitaires. Et réclament « un système de santé en état de marche […] pour reprendre une activité plus proche de la normale ».
« Assez d’empathie, nous voulons des actes ! », exige le collectif. Avant d’interpeller la ministre de la Culture Roseline Bachelot, l’invitant à « exiger des mesures concrètes de son chef de gouvernement et d’Emmanuel Macron. »