FLASH INFO – L’appel aux parents à retirer leurs enfants des cantines grenobloises un jour par semaine a t‑il été entendu ? Pas autant que l’espérait la Ville de Grenoble, comme semble l’indiquer un nouveau courrier adressé aux familles.
Si la mesure n’était pas obligatoire, dans la mesure où aucune sanction n’était prévue en cas de refus, l’invitation n’en était pas moins formulée vivement. Objectif ? Éviter des fermetures totales de classe, alors que les effectifs des personnels de la Ville sont mis à mal par l’épidémie de Covid-19. Ce qui n’a pas empêché l’annulation de la restauration scolaire durant trois jours à l’école Jean-Jaurès, remplacée par un « pique-nique » préparé par les parents.
« Notre appel a été entendu », écrit aujourd’hui la Ville aux familles. Mais pas suffisamment ? Au final, la baisse du nombre d’enfants dans les cantines oscille entre 500 à 1000 selon les jours, « soit une baisse de 6 à 11 % ». Problème : « Il est toujours difficile de faire face au grand nombre d’absences liées à la crise Covid pour garantir le maintien du même niveau de service », s’alarme la Ville… qui demande aux parents d’accentuer les efforts.
« Nous revenons vers vous en forme de rappel sur l’urgence et l’importance de cette mobilisation », écrit ainsi la municipalité. Objectif : « atteindre 15 % de baisse de fréquentation », pour « poursuivre un accueil de qualité de chaque enfant, dans des conditions de travail adaptées au renforcement du protocole sanitaire ». Et la Ville d’insister à plusieurs reprises : « Nous renouvelons notre demande auprès des familles qui n’ont pas encore pu se mobiliser pour y répondre ».
À noter qu’une fois encore, la municipalité ne fait mention d’aucune “exemption” pour les familles les plus précaires. Comme c’était déjà le cas dans son précédent courrier, quand bien même l’adjointe aux Écoles de Grenoble assurait que celles-ci n’étaient pas concernées. Dans son nouveau message aux parents, la Ville explique ne pas avoir voulu « établir de critères »… mais compter « sur la responsabilité de chacun ».